L'agrimenseur, le juge et le roi : mesure et appropriation de l'espace en Nouvelle-Espagne
Résumé
En ese artículo se analiza la aplicación, en Nueva España, de la legislación real en materia de tenencia de la tierra. El autor observa la evolución de esa legislación entre 1550 y 1730, haciendo énfasis en el reino de Felipe II quien exigió un control sistemático de las propiedades rurales.
En Nueva España, el virrey y la Audiencia trataron de responder a las prerogativas reales y poner orden en los asuntos de las Indias. A los jueces, medidores y agrimensores se les mandó primero remitir títulos de propiedad a los que tenían mercedes de tierras y luego establecer mapas exhibiendo los límites entre las propiedades de los europeos y las de los indígenas.
Del análisis de los mapas, planos y croquis sobresale que la campaña de protección del patrimonio real se hizo en correlación con otras creaciones en materia territorial (sobre todo, para el siglo XVI, con las reducciones). En cambio, en el siglo XVII, ese control implicó una serie de concertaciones permanentes entre repúblicas indígenas y europeos y también multiplicó las representaciones del territorio.
Así, los mapas, croquis, planos y registros "catastrales" ofrecen acercamientos extremadamente contrastados de un mundo rural en plena mutación que la legislación filipina -a pesar de todo- había logrado uniformizar.
En Nueva España, el virrey y la Audiencia trataron de responder a las prerogativas reales y poner orden en los asuntos de las Indias. A los jueces, medidores y agrimensores se les mandó primero remitir títulos de propiedad a los que tenían mercedes de tierras y luego establecer mapas exhibiendo los límites entre las propiedades de los europeos y las de los indígenas.
Del análisis de los mapas, planos y croquis sobresale que la campaña de protección del patrimonio real se hizo en correlación con otras creaciones en materia territorial (sobre todo, para el siglo XVI, con las reducciones). En cambio, en el siglo XVII, ese control implicó una serie de concertaciones permanentes entre repúblicas indígenas y europeos y también multiplicó las representaciones del territorio.
Así, los mapas, croquis, planos y registros "catastrales" ofrecen acercamientos extremadamente contrastados de un mundo rural en plena mutación que la legislación filipina -a pesar de todo- había logrado uniformizar.
Cet article analyse l'application en Nouvelle-Espagne de la législation royale en matière de propriété foncière. L'auteur observe l'évolution de cette législation entre 1550 et 1730, en insistant sur le règne de Philippe II qui exigeait un contrôle systématique des propriétés rurales.
Sur place, le vice-roi et l'Audience ont tenté de répondre aux prérogatives royales et de mettre de l'ordre dans les affaires des Indes. Juges, arpenteurs et agrimenseurs ont eu pour mission de remettre des titres de propriété aux détenteurs de grâces royales (mercedes) puis d'établir des cartes permettant de délimiter les possessions des Espagnols et celles des Indiens.
L'analyse des cartes, plans et croquis montre que la campagne de protection du patrimoine royal se fait en corrélation avec d'autres créations en matière territoriale -notamment, au XVIe siècle, les découpages issus des déplacements et regroupements de population (reducciones). En revanche, au XVIIe siècle, ce contrôle a impliqué des concertations permanentes entre républiques indigènes et Espagnols et a multiplié les représentations du territoire.
Cartes, croquis, plans et registres "cadastraux" livrent ainsi des approches extrêmement contrastées d'un monde rural en pleine mutation, que la législation philippine avait malgré tout réussi à uniformiser.
Sur place, le vice-roi et l'Audience ont tenté de répondre aux prérogatives royales et de mettre de l'ordre dans les affaires des Indes. Juges, arpenteurs et agrimenseurs ont eu pour mission de remettre des titres de propriété aux détenteurs de grâces royales (mercedes) puis d'établir des cartes permettant de délimiter les possessions des Espagnols et celles des Indiens.
L'analyse des cartes, plans et croquis montre que la campagne de protection du patrimoine royal se fait en corrélation avec d'autres créations en matière territoriale -notamment, au XVIe siècle, les découpages issus des déplacements et regroupements de population (reducciones). En revanche, au XVIIe siècle, ce contrôle a impliqué des concertations permanentes entre républiques indigènes et Espagnols et a multiplié les représentations du territoire.
Cartes, croquis, plans et registres "cadastraux" livrent ainsi des approches extrêmement contrastées d'un monde rural en pleine mutation, que la législation philippine avait malgré tout réussi à uniformiser.
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