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C. Vat, ) ; elle est suivie de la Vita s. Gengulfi, p.372

L. Cat and . Vat, le date, à tort semble-t-il, du XI e s. : voir M. Stratmann, Historia Remensis, p. 11, n. 103, qui adopte la datation de F. M. Carey The scriptorium of Reims during he Archbishoric of Hincmar (845-882) " , dans Classical and Mediaeval Studies, pp.41-60, 1938.

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C. Boll, I. Paris, and F. Dolbeau, Anciens possesseurs? " , p. 229. fol. 52 r -55 v Vita b. Balsemii 413 martyris. Inc. Audiens autem quod beatus Basolus avunculus suus... 414 ; un fragment avait été édité dans AASS, 16 aug., t. III, pp.213-221

B. Paris and . Lat, originaire de Saint-Remi de Reims, est passé ensuite dans le fonds de Saint-Germain des Prés, où il porta le n° 725, puis 1040 415 Le texte de la Vie de saint Basle, qui figure aux fol. 1 v -46 r , est acéphale (manquent les chap. 1-6) Il est suivi par des hymnes en l'honneur du même saint, de quelques vers en son honneur aussi, puis d'une Passion de saint Gorgon et de ses compagnons, d'une Vie et Passion de saint Eugène de Tolède, de trois lettres d'Hincmar 416 , d'un Ordo pour l'administration de la pénitence et de l'extrême onction 417 , d'une Passion des ss, p.13764

C. Paris, P. E. Iii, and . Palazzo, Les deux rituels d'un libellus de Saint-Amand, lat. 13764), dans Rituels. Mélanges offerts au Père P.-M. Gy, pp.423-436, 1990.

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E. Paris, F. , and M. , Le texte, dépouvu des chap. 1- 6, se trouve aux fol. 98 r -105 r419 . Par rapport à C il présente cinq omissions ponctuelles (l 678), deux modifications dans l'ordre de deux mots consécutifs (l. 200, 575), une addition (cepit, l. 348, par incompréhension ( ?) de l'infinitif de narration), sept modifications La seule différence importante est la date de la mort du saint : die sexto kalendarum decembrium (26 novembre) dans tous les manuscrits , sauf, XII e siècle, ayant appartenu à Philibert de la Mare est originaire de Saint-Bénigne de Dijon confondant ainsi le dies natalis avec la translation, date de fête plus répandue et figurant au martyrologe d'Usuard. BIBLIOGRAPHIE. -Cat. hag. Paris., t. I, p. 330. -Levison, Conspectus?, p.634

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B. Montpellier and . Méd, 1) (M), ca 1170, est un témoin du deuxième légendier de Clairvaux (une première version, perdue, se trouvait à Clairvaux durant le 2 e quart du XIIe s.). BHL 1034 figure aux fol

B. Paris and . Lat, XII/XIII e siècle, provenant des Feuillants " et peutêtre originaire du Val-Notre-Dame (O. Cist.) selon une proposition de F. Dolbeau, est un témoin du Liber de natalitiis 420, p.17006

B. Lisboa and C. Alcobaça, A), 3 e tiers du XII e s., est apparenté au légendier de Montiéramey 421

I. Rochais, Notes sur la genèse? " , p. 163 ; Id Anciens possesseurs?, pp.80-81

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B. Paris and . Lat, 11759 (H) 422 , XIV e siècle, du fonds de Saint-Germain-des-Prés, est originaire de Saint-Ayoul de Provins. Le texte de la Vita Basoli se trouve aux fol. 157 v -160 v , réduit aux chap, pp.7-23

B. Paris and . Lat, La Vita Basoli commence accidentellement au milieu d'un mot au fol. 145 r (inc. <opi>nio cepisset, chap. 19) et se termine au fol. 146 r , à la fin de la vita. -Charleville-Mézières, BM 59, XV e s., recueil factice originaire de la chartreuse du Mont-Dieu, contient la Vita Basoli aux fol. 1 r -17 v424 . Nous n'avons pas collationné ce manuscrit. La tradition indirecte (réécritures) 425 n, XIV e siècle 423

. Contenu-dans-le-manuscrit-paris, 11777, signale (fol. 96 r ) à la date du 15 octobre une Vie de saint Basle. Le manuscrit Bruxelles, BR 8955-56 conserve, aux fol, pp.325-326

A. Les-manuscrits, 676-677, la date exacte 427 de la mort du saint, le 26 novembre, tandis que EF 428 KM la placent au 15 octobre, par confusion avec le jour de la translation effectuée par Hincmar, devenue ultérieurement la fête la plus répandue. Le groupe EFKM (x) présente en outre trois omissions discriminatoires : sibi (l. 178) ; cum Christo (l. 237) ; singulare (l. 678), ainsi que l'explicit Explicit uita sancti Basoli confessoris

. Dans-le-groupe-a, opposent très souvent à la totalité des témoins des deux groupes. A ayant des lacunes que n'a pas H, et étant donné la postériorité de H par rapport à A, il faut supposer qu'ils remontent à un même exemplar (b) Malgré le caractère lacunaire de H , qui n'a que 19 chapitres sur 40 au total, on y relève une centaine de variantes propres

V. Cat and . Hag, Paris., t. III, p. 104 et supra, l'introduction à la Vie de Frodobert

V. Cat and . Paris, II, p. 309 ; Levison Conspectus " , p. 642 ; Rochais I, p. 82 ; Dolbeau, " Notes sur la genèse?, et " Anciens possesseurs?, pp.164-165

J. Voir and . Van-der-straeten, Les manuscrits de Charleville, Verdun et Saint-Mihiel, pp.19-20

F. Voir and . Dolbeau, Notes sur la genèse?, p.175

. Au-chap, 11 : « privilegia eiusdem loci quae supra retulimus, a domno Benzone insidiose deportata ad locum Insulae Germanicae, cuncta recuperavit munificentia domni Odonis illius loci abbatis. » 452 -Voir notre annotation, aux l. 592-596 Un état des lieux critique de ces textes diplomatiques a été fait tout récemment dans P. Corbet éd., Les moines du Der (673-1790), Actes du colloque international d'histoire, (Joinville-Montier-en-Der, 1 er -3 octobre 1998, Langres Rois et moines en Perthois pendant le haut Moyen Age fondation et le premier siècle des monastères du Der, pp.451-496, 2000.

M. Nous-avons-repéré-douze-manuscrits-de-la and V. Berchari, Il s'agit presque toujours de légendiers per circulum anni, bénédictins ou cisterciens, déjà évoqués plus haut ou trop connus pour qu

. Troyes, XII e s., témoin du légendier de Montiéramey (OSB), a déjà été présenté plus haut, dans l'introduction de la Vita Frodoberti. La Vita Bercharii se trouve aux fol. 178 v -182 r

B. Lisboa and C. Alcobaça, XII e s. (O. Cist.), contient également la Vita Basoli 465 se trouve aux fol, pp.65-76

M. Montpellier, XII e s. (fol. 143-147), représente la partie d'août à septembre du légendier de Saint, Bénigne de Dijon (O.S.B.), vol.466, p.30

. Dijon, XII e s. (fol, est le 1 er tome conservé du légendier primitif de Cîteaux 467

. Dijon, XIIe s. (fol. 2 r -3 v ) donne une version

B. Montpellier and M. , 1 (H.1), t. 2 (=M), fol. 46 r -51 r

B. Paris and . Lat, 16733 (= Y), fol. 22 r -25 v , fin XII e s

. Pertz, . Archiv, and . Vii, 195-196 ; Levison, Conspectus?, p. 628 ; Rochais, Le Liber de natalitiis, t. 1, p. 25 ; H. Moretus, AnalBoll, pp.34-35, 1915.

. Bibl and . Cat, Rochais, Le Liber de natalitiis, t. 1, p. 21 sq. ; Dolbeau, « Notes sur la genèse?, pp.175-182, 1889.

B. Dijon, XII e s.), qui contient la période du 8, pp.641-643

M. Coens and A. Bollandiana, 1, fait remarquer que ce doubon est commun aux légendiers de Cîteaux et Acey., qui tous deux placent le texte à la date du16 octobre. Les premiers folios du manuscrit Dijon, BM 643 sont d'un scribe différent de celui des fol. 4-5 et 8-15 qui ont été copiés par le même scribe que le ms 641, Zaluska, L'enluminure et le scriptorium de Cîteaux au XII e siècle ce qui peut expliquer la répétition. 469 -Voir supra, l'introduction à la Vita Basoli, pp.386126-129, 1961.

A. Saint-martin, des-Champs 1.2. La majeure partie de la bibliothèque de Chaâlis est passé à Saint-Martin-des-Champs : voir Dolbeau, « Notes sur la genèse?, pp.388-393, 1989.

. Paris, XII/XIII e s. (O. Cist.), fol, pp.36-41

B. Paris and . Lat, XIV e s., fol. 39 v -44 v472, p.5353

. Châlons-en-champagne, composé de manuscrits et de papiers d'érudits légués en février 1882 par la veuve de Garinet à la ville de Châlons 475 Il a été décrit par Guy Philippart 476 , qui note que si l'origine de la plupart des manuscrits hagiographiques de Châlons peut être localisée avec certitude de Saint-Pierre-aux-Monts, ce n'est pas le cas des n° 217 et 490 477 , pour lesquels l'origine champenoise est difficile à préciser davantage. Le n° 217 est un manuscrit de 136 fol. de formats (env. 21 cm x 14,5 cm) et d'époques légèrement différents : les 29 premiers folios sont du XII e siècle, les fol. 30-136 du XI e siècle Philippart propose de distinguer provisoirement six parties, l'ensemble qui nous intéresse, les fol. 107 r -129 v , constituant la cinquième d'entre elles, fol. 114 v -125 v , date du XI e siècle. Il appartient au fonds Garinet (Gar. 9689) A côté des Passions de Gervais et Protais (BHL 3514) et de Cosme et Damien (BHL 1908), on trouve deux textes plus rares, tout au moins dans la recension qu'ils présentent ici : d'une part la Passion de Gorgon et de ses compagnons dans laquelle ont été opérées de nombreuses micro-excisions, qui font de cette version une véritable réécriture 478

*. Deperdita-la-vie-de-berchaire and . Tout-comme-dans-le-légendier-de-cîteaux, Une transcription de l'une ou de l'autre de ces deux copies jumelles se trouve dans Bruxelles, Bibl. Boll. 168, f. 66 r -74 v . La copie bollandienne présente des variantes marginales venant de l'édition de Camuzat (voir plus bas) et d'un manuscrit de La- Charité-sur-Loire, lequel se révèle apparenté aux témoins ABDT 480, Acey (= Ac, O. Cist.), décrit par M. Coens, vol.479

V. Poncelet, C. Paris-la, and V. Basoli, spéc. p. 69 ; Levison, Conspectus, p. 638-639 ; supra, l'introduction de la V. Mansueti. 474 -Voir supra, pp.64-74

. Sont-de-la-même-main-que-la-copie, Le Père Van Hecke a ensuite revu et corrigé cette collation de façon à préparer l'édition du texte Il est intervenu sur le choix des variantes 481 , mais également sur l'orthographe et la typographie. C'est lui qui a repéré les hexamètres des l. 491-495, et qui a demandé qu'on les détache du reste du texte 482 . Les très nombreuses interventions de Van Hecke compromettent parfois la lisibilité de la copie primitive

Q. and H. Appartiennent-À-un-même-groupe, qui ne donne pas la date de la mort de Berchaire. A la l. 720, le texte de Q est : « tandem carne solutus, celestis uite gaudia exultanti spiritu felix petiuit. » H ajoute, dans la rubrique qui ouvre le prologue, la fête du saint au jour de sa translation

. Cette-date and . Qui-contredit-le-chap, 18, où Berchaire annonce sa mort imminente en 481 -A la l. 254 , à in divina suspensus il a substitué in dubio suspensus

. Fol, 71v : « Hi quinque versus italico charactere et a capite disponandi sunt. » 483 -Le Liber de natalitiis, pp.43-45

B. Nicolas-de, avait préparé une copie du texte pour son supplément à Surius (voir supra, l'introduction à la Vie de Berchaire) ; on peut lire ce texte dans Bruxelles, pp.8913-8927

J. Van-den-gheyn, Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque royale de Belgique, t. V, Bruxelles, pp.400-410, 1905.

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I. Childéric, Austrasie de 662 à 675 ; cette chronologie est confirmée par la V. Nivardi (éd. Levison, p. 60, l. 3 : « Childericus fortis rex? »)

. Precedere, est sémantiquement impossible parce que contraire au topos de la précocité du saint, qui n'est pas voulue par lui mais par Dieu 517 -La forme contentu est conforme à la prononciation médiévale de contem(p)tu, avec nasalisation de la syllabe -em

L. Bercharius, Isidore, est fantaisiste. L'origine aquitaine des saints, au X e siècle, semble être devenu un topos au même titre que leur origine pseudo-irlandaise. Même scepticisme sous la plume d'A. Dierkens La fondation et le premier siècle?, Bereus/ Bererus est donné comme un hypocoristique de Beracharius par M.-Th. Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l'ancienne Gaule du VI e au XII e siècle Les noms issus du germanique continental et les créations gallo-germaniques, pp.44-52, 1968.

S. V. Nivard-(-ou-nivo and . Nivardi, 1 : archipresul Nivardus, cognomento Nivo), qui devint évêque de Reims au plus tard en 657 -du vivant de Clovis II qui meurt à cette date -, est le fils d'une certaine Emma qui possédait des biens au sud de la Loire, et le frère de Gondebert (Gundebertus ), vir illustris faisant partie des optimates regis (Flodoard, Hist. eccl. Remensis , II, issue.1, pp.160-170, 1993.

. Autre-Écho-de-la-vita-s, Nivardi, l'évêque de Reims est un proche du roi (éd. Levison, p. 160, l. 6-8 : Erat autem idem beatus archipresul nobiliter, ut nobilissimum decebat, educatus in aula regis, et cognatus eiusdem prefati gloriosissimi regis Childerici)

. Remacle-est-il-le-futur-Évêque-d-'utrecht, . De-stavelot, . Lui-même-jadis-Éduqué-par-saint-eloivita-remacli, . Mgh, and . Srm, Adson ne le dit pas, et en tout cas il n'y a dans son texte aucun écho de la Vita s. Remacli, que Krusch date du IX e siècle (ibid Celle-ci ne contient pas trace de la fonction de " procurateur des bureaux du palais sacré " qu'aurait exercée le maître de Berchaire . Pourtant l'identification est devenue quasi automatique dans la critique ancienne depuis Mabillon, comme le souligne F. Brunhölzl, Histoire de la littérature latine du Moyen Age, p. 138. Le premier, l'auteur du De diversis casibus avait fait l'assimilation (chap. 3, AASS OSB On est devenu plus circonspect aujourd'hui, par exemple M. Rouche Berchaire et Adson? " , p. 19, pour qui Remacle reste un inconnu. Il faut noter néanmoins que les liens furent très étroits et durables entre Stavelot et Montier-en-Der à partir de l'époque carolingienne : des moines de Stavelot participèrent à la réforme du chapitre de chanoines de Montier-en-Der au début du IX e siècle. Les Miracula s. Remacli précisent que ce fut l'occasion d'y faire connaître la Vie de saint Remacle, qui avait été moine de Luxeuil comme Berchaire. Remacle figure au nécrologe de Montier-en-Der : Voir Ph Autour de Stavelot-Malmédy (VII e -X e siècles), dans M. Polfer éd., L'évangélisation des régions entre Meuse et Moselle et la fondation de l'abbaye d'Echternach (V e -IX e siècle), pp.104-94, 2000.

O. Overgaauwaass and . Vii, 1021, note d ) suggère que l'introduction de la Saint Remacle au calendrier de Montier-en-Der a pu accréditer l'idée que le maître de Berchaire fut le saint lui-même et non un homonyme, pp.317-318

C. Adson and . Berchaire-est-Élevé-À-luxeuil, L'évocation de la gloire du monastère à l'époque mérovingienne est en accord avec V. s. Walberti, chap. 3, et V. s. Frodoberti

J. Columbani, et c'est chez lui qu'il a pris la mention des fils adultérins de Thierry, que Brunehaut avait demandé à Colomban de bénir ; son refus entraîna son exil en Italie (V. Columbani, I, 18-19, repris mot à mot par le pseudo-Frédégaire, livre IV, SRM, 2, p. 135, trad Mais comment interpréter le passage " duos filios suos (suos om. ABDT) quos ex adulterino Theoderici nefandi regis, filii uidelicet regis Sigiberti, coniugio [Brunichildis] susceperat " ? Il faut vraisemblablement comprendre -bien que l'on ne voie pas où Adson aurait pris ce détail -que Brunehaut avait " adopté " les fils adultérins de Thierry, en les tenant sur les fonds baptismaux ; en effet le verbe suscipere peut désigner, outre le parrainage, l'adoption : voir B. Jussen Adoptiones franques et logique de la pratique Adoption et fosterage, et dont on trouve des échos dans des textes hagiographiques postérieurs comme les deux vitae s. Romarici, pp.101-121, 1999.

V. S. Ce-voyage-À-epernay-est-emprunté-À-la and . Nivardi, Pour Adson la fondation de Hautvillers n'est qu'une péripétie préliminaire à celle de Montier-en-der Aussi supprime-t-il un épisode préalable de la Vita s. Nivardi, chap. 7 (éd. Levison, p. 165, l. 11-12). Voir M. Sot, Un historien et son Eglise?, p. 440 : un premier monastère de " Villers-sur-la-Marne " avait été détruit par les barbares. Nivard en reconstruisit l'église " avec le consentement unanime d'un concile de tous les évêques de Gaule réunis à Nantes [en 657] sur l'ordre du pontife romain avec l'approbation du roi II, 7) ; mais l'église s'effondra et, reconstruite ailleurs, elle s'effondra à nouveau : ces débuts aléatoires du monastère n, p.165

A. La-lecture-de-la-vita-s, Nivardi (SRM, 5, chap. 7, éd. Levison l. 20 : cepit in sancto pectore versare et omni intentione volvere quo in loco unius possessionis sue monasterium et congrua [?] habitacula edificaret et de propria hereditatis sue ampla possessione ditaret, qui est le modèle direct d'Adson, on peut se demander si la leçon primitive n

J. Meyers and V. Von-büren, Quelques poèmes inédits de Sedulius Scottus dans le Codex Vaticanus latinus 4493 ? Pour mettre en garde contre une lecture " réaliste " de la poésie (en l'occurrence chercher la biographie de Sédulius dans ses poèmes, Ce remploi de Virgile rappelle les dangers d'une utilisation positiviste des textes hagiographiques : il serait naïf de voir des aulnes dans la forêt du Der les auteurs renvoient à E. R. Curtius, 9 e rééd, pp.53-110, 1999.

. De-sédulius, où le printemps de Liège est évoqué par les bourgeons des oliviers

. Nivardi, (O beati presulis Nivardi preconia?) = V. Bercharii, l. 332 (O beatum virum, p.166

M. Hautvillers-telle-qu-'elle-est-racontée-par-flodoard, U. Sot, . Historien, and . Son-eglise?, Symbolique pourtant de la mutation en cours sous les évêques mérovingiens dans la façon de présenter et décrire l'histoire, nous apparaît le récit que donne Flodoard de la fondation du monastère d'Hautvillers. Ouvert par la vision, commune à l'évêque Nivard et au moine Berchaire, de la colombe qui indique par son vol le lieu où doit être fondé le monastère, il s'achève par l'analyse d'un diplôme établissant l'autorité de l'évêque de Reims sur ledit monastère : on est passé du thème hagiographique au document d'archives, de l'argument mythique à l'argument juridique Cette remarque vaut pour les trois textes, qui se terminent par des dispositions juridiques : V. s. Nivardi, chap. 8 (éd. Levison, p. 168) ; V. s. Bercharii, chap. 11. F. Poirier-Coutansais, Gallia monastica, I, p. 409-449, (spéc. p. 410) fait état de l'ingérence récurrente de l'archevêque de Reims dans la gestion d'Hautvillers, 420 La conservation de l'arbre où était apparue la colombe figure dans la V. Nivardi, pp.458-167

A. Voir, M. Wagner, and . Goullet, Reliques et pouvoirs dans le diocèse de Verdun, Revue Mabillon, NS, vol.10, issue.53, pp.81-82, 1999.

J. Voir and . Barbier, Rois et moines en Perthois?, pp.45-49

C. 'est-sur-les-terres-donnée-par-une-aristocrate, . Walthildis, (. J. Au-maire-du-palais-wulfoald, I. M. Barbier, and . Rouche, que Berchaire fonda le monastère féminin plus tard appelé Puellemontier, dans un lieu appelé Mangisvillare , Mangevillers, dans une très petite île, sur la Voire et la Droye, à quelques kilomètres de Montier-en-Der (J. Lusse Les moines et l'occupation du sol dans le Der La nièce de Waltildis fut la première abbesse de l'établissement (l. 530-531) Cette fondation est rappelée dans un privilège de l'évêque de Châlons Berthoend Berchaire et Adson, Der et Puellontier à la demande du roi Clovis III et du maire du palais Pépin, le 15 février 692 ou 683. Le document donne le nom de Waimerus, pp.58-551

M. Rouche, n. 33, suppose que la via publica vulgo Cantilla dicta est " la grande voie romaine qui court de Châlons à Langres en direction du Midi, p.24

. Il-est-possible and . Qu, Adson ait eu sous les yeux des diplômes sincères, attestant l'autorisation d'installation à Louze, car les noms de Léger, Mummolenus [de Noyon], Amalric (connu comme vir illustris et dux) et Vulfaudus

Q. Berchaire, Petit-Puits Petit-Monastère " ou " Petit-Moustier " ) Pour la localisation exacte de Puteolus, site primitif du monastère de Montier-en-Der Comme le suggère J. Barbier, cet épisode peut avoir pour but d'expliquer le micro-toponyme Monasteriolum, tout en s'enracinant dans une légende topographique locale (ibid, ou Puisy) au lieu dit Monasteriolum Ces fondations peuvent avoir une origine ancienne, étrangère à Berchaire. Au siècle dernier il existait un lieu-dit Saint-Maurice sur la commune de Montier-en-Der, qu'il faut peut-être mettre en rapport avec la dédicace de la cellula. 552 super fluvium Vigere] sur la Voire, pp.558-52

A. Louze, . Monasteriolum, . La-fondation-dédiée-À-saint-sulpice, (. J. Au-bord-de-la-voire, L. Lusse et al., ) est elle aussi un échec. 16, 557/606 La fondation définitive de Montier-en-Der se fait à la faveur d'un hêtre miraculeux (l. 575-576 : quedam non ignoti miraculi fagus), qui n'est pas sans rappeler que c'est sous un hêtre que Nivard et Berchaire eurent l, p.558

. Les-mentions-d-'un-fiscus-qui-vocatur-wassiacus, une aula regia sise à Puteolus relèvent de la plus pure fantaisie (J. Barbier, ibid Sur les raisons " politiques " qui auraient pu pousser Adson à se faire l'écho de telles traditions locales, en jouant la carte royale pour garantir la liberté monastique, pp.53-54

. Morelle, Des moines face à leur chartrier : étude sur le premier cartulaire de Montier-en-Der (vers 1127) J. Barbier rappelle que dans ces fondations pseudo-royales le roi mérovingien n'est qu'un " prête-nom " , sans aucune part personnelle ; le cadre juridique, issu du droit romain , est celui de l'appropriation d'un territoire inculte oar défrichement et mise en culture, dans Les moines du Der?, pp.211-255