. Pédarète-et-de-la-femme-de-sparte, Le Lacédémonien Pédarète se présente pour être admis au conseil des trois cents ; il est rejeté : il s'en retourne tout joyeux de ce qu'il s'est trouvé dans Sparte trois cents hommes valant mieux que lui Je suppose cette démonstration sincère ; et il y a lieu de croire qu'elle l'était : voilà le citoyen. Une femme de Sparte avait cinq fils à l'armée, et attendait des nouvelles de la bataille Un ilote arrive ; elle lui en demande en tremblant : " Vos cinq fils ont été tués. ? Vil esclave, t'ai-je demandé cela ? ? Nous avons gagné la victoire, La mère court au temple, et rend grâces aux dieux. Voilà la citoyenne. » (Rousseau, Du contrat social..., op. cit, p.39

. Ainsi-entend-on-roederer, Relativement à l'état social, les enfants et les femmes sont en quelque sorte partie du chef de la famille Et en effet, un père, une mère, un enfant en bas âge, tout cela n'est pas autant d'individus indépendants ; tout cela ne forme qu'une unité. Les jambes, les bras, la tête de l'époux et du père sont la propriété de la femme et de l'enfant. L'homme et la femme font partie l'un de l'autre ; ce sont deux moitiés d'un même tout, et cette locution, qui semble n'être qu'une métaphore de l'amour, est bien plutôt une vérité philosophique, Dixième discours sur l'organisation sociale OEuvres?, op. cit., t. 8, p.245

. Cf, pour aller au plus facile d'accès aujourd'hui

P. Badinter, A. Ceux-publiés-par, M. Farge, and . Foucault, Le désordre des familles ; ainsi que ceux mis à disposition par les éditions Belin, en annexe à l'ouvrage de A. Verjus