J. Barthélémy and . Barthélémy, tout en se déclarant favorable au suffrage des femmes, reconnaît que "dans les premiers temps, un grand nombre d'entre elles obéiraient bien moins à des convictions personnelles qu'à des influences étrangères, pp.484-485

. Cf and L. Pierre-rosanvallon, 81 C'est vrai aussi bien pour l'historiographie américaine que française ; cf. Karen Offen Les femmes, la citoyenneté et le droit de vote en France, Féminismes et identités nationales. Les processus d'intégration des femmes au politique, Programme Rhône-Alpes de recherche en sciences humaines, pp.394-1789, 1998.

S. Reynolds, F. Between, and . Wars, Christine Vérot, La Question du vote des femmes devant le parlement, Gender and Politics Lille III, 1987.

J. Sirinelli-souligne-la, que l'on peut considérer comme nul ; et le sentiment qu'a la gauche démocratique de détenir la République et de voir dans son propre renversement le début de la fin du régime selon son coeur. Cf. Jean- François SirinelliAux marges de la démocratie De l'agora à la place des pas perdus Claude Langlois, quant à lui, insiste bien sur le fait que l'entredeux-guerres marque le moment où le camp laïc est le mieux structuré, où les affrontements, au moins verbaux, reprennent de plus belle ; pièce de choix, dit-il : Jeanne d'Arc, canonisée en 1920, honorée comme la "sainte de la patrie" par la Chambre bleu horizon qui vote l'instauration d'un jour de fête nationale en son honneur. Cf. Claude Langlois, op. cit. Francine Muel- Dreyfus, enfin, insiste sur la période des années 1920 qui voient émerger un féminisme catholique de droite qui n'est pas pour rassurer les partis de gauche. N'oublions pas en outre que le pape, La démocratie en France, sous la dir. de Marc Sadoun se déclare favorable au vote des femmes. Cf. Francine Muel-Dreyfus, op. cit.l M. Flaissières. "? Pourquoi [la femme] réfléchit-elle plus que nous ne le faisons, pp.peut-être, 1919.

. Labrousse, Où avez-vous vu, dans mon discours, que je battais les femmes ? (Très bien ! à gauche

M. Flaissières, A toutes les pages du compte rendu officiel de votre discours". Intervention de Flaissières

A. Droite-de-l-'échiquier-politique and P. D. , Estournelles de Constant, prix Nobel de la paix, membre de l'union républicaine, réfute systématiquement les arguments de François Labrousse pour tenter de prouver, par l'exemple américain qu'il connaît bien, que l'inclusion démocratique des femmes n'aurait pas les conséquences désastreuses que "le très savant docteur Labrousse", sur la base de ses seules lectures, veut bien prédire. Voir son intervention dans la séance du 16 novembre 1922