K. Lement-dans, . Roman-d'ousmane, and . Socé, Leuk le Lièvre, Bouki la Hyène, l'égoïste Mor Lame, l'indiscrète N'Dèné, le fou Sergent Keita peuplent ainsi les récits retranscrits directement, d'après l'auteur, des « paroles de sagesses » des « vieilles gens » -que ce soit le griot Amadou Koumba qui donne le titre au recueil ou bien de sa propre grand-mère. L'astuce, la ruse, la patience sont souvent récompensés, même si plusieurs récits voient triompher la méchanceté sur la naïveté. De ces contes relevant au départ de l'oralité, Birago Diop a opéré une véritable transposition littéraire, il retrace la trajectoire d'un jeune homme pris entre deux cultures. Les contes d'Amadou Koumba de Birago Diop connurent un vif succès et de nombreuses rééditions

, fait partie de cette génération d'instituteurs écrivains, maillon clé de la constitution d'une littérature africaine en langue française. Son premier livre, nourri de ses recherches sur l'ancien royaume d'Abomey, édité en 1937, s'intitule Le pacte de sang au Dahomey, et obtient le prix d'excellence du « Gouvernement Général de l'Afrique Occidentale Française ». Cette monographie ethnographique s'efforce de présenter une image réhabilitée et surtout historicisée des sociétés indigènes locales, contre la vision monolithique et an-historique véhiculée par la littérature coloniale. Un an après, en 1938, Paul Hazoumé publie Doguicimi, un roman fortement nourri de ses recherches. À propos de ce livre, Georges Hardy écrit : « Qu'on se garde d'y voir un roman colonial, 1934.

, BIB SOM a847 ; BIB AOM //5275. Diop, Birago, Les contes d'Amadou-Koumba, 1926.