À propos de Frédéric Lordon, "La malfaçon. Monnaie européenne et souveraineté démocratique"
Résumé
À propos de Frédéric Lordon, "La malfaçon. Monnaie européenne et souveraineté démocratique", Paris, Les liens qui libèrent, 2014 redaction Frédéric Lordon, La malfaçon. Monnaie européenne et souveraineté démocratique, Paris, Les liens qui libèrent, 2014, 304 p., 20,50 €. C'est avec la théorie de la régulation que Frédéric Lordon a fait ses premières armes théoriques 1 , ce qui l'a inscrit d'emblée dans l'hétérodoxie-au sens large, tant la distinction entre orthodoxie et hétérodoxie fait l'objet de multiples débats-, et à vrai dire dans une critique radicale du modèle dominant, modèle socioéconomique bien sûr… mais aussi académique. Cependant c'est à partir de 2008, avec son analyse de la crise financière 2 que son approche prit toute sa singularité. La radicalité de son analyse-« être radical c'est prendre les choses à la racine. Et la racine, c'est l'homme lui-même »(Marx)-l'a conduit à rejeter la fixation monodisciplinaire qui a interdit à une large fraction des économistes-ceux parfois qualifiés d'orthodoxes, mais aussi un certain nombre d'hétérodoxes-de concevoir cette crise comme une réfutation de leurs modèles. Il a ainsi puisé les sources de sa conception des rapports de domination dans la philosophie, mais aussi dans la sociologie, notamment en discutant de la rationalité à la lumière des concepts spinoziens, parmi lesquels celui d'affect. Cela s'inscrit pleinement dans sa conception de l'économie comme une économie politique 3
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