Résumé : Les consonnes syllabiques du parler alémanique de Mulhouse (Alsace) procèdent de la chute de voyelles antéposées et ne se réduisent pas aux sonantes. Les deux versions d'une consonne, syllabique ou non, alternent dans certains contextes et peuvent entrer en opposition. Le mécanisme du phénomène s'explique à partir de la coupe ferme germanique, et non par les présupposés de la « Phonologie CVCV ».