*. La, examen sociologique des conversions religieuses. La notion est croisement car elle permet de penser et manier ensemble des variations d'échelles et des temporalités différentes Elle est aussi invitation au détour en permettant de dissocier le changement postulé dans l'expression canonique « conversion religieuse », et de s'autoriser à chercher à coté, au dessus ou en dessous, avant ou après, les dimensions du changement. Elle est enfin carrefour, s'adaptant aux positions méthodologiques de chacun en permettant de s'effacer derrière le discours de l'acteur (à qui on laisse le soin de raconter son changement , sa conversion), sans s'interdire de chercher ailleurs des bifurcations. L'utilisation de la notion invite à penser et explorer d'autres pistes

L. Pape and L. , Qu'est-ce que la religion pour les Français ? Ce que nous enseigne la conversion, 2007.

L. Pape and L. , « Prendre la religion de l'autre. Lorsque les choix religieux se mêlent aux sentiments amoureux, 2008.

L. Pape and L. , « Engagement religieux, engagements politiques. Conversions dans une confrérie musulmane » Archives de sciences sociales des religions, pp.9-27, 2008.

L. Valensi, « Relations intercommunautaires et changements d'affiliation religieuse au Moyen-Orient (XVII e-XIX e siècles) », in García-Arenal M., Conversions islamiques. Islamic Conversions. Identités religieuses en Islam méditerranéen. Religious Identities in Mediterranean Islam, pp.227-244, 2001.