un concept fondateur de la tradition sociologique pour étudier certaines des formes contemporaines de l'action publique. En appréhendant l'action publique à partir de diverses acceptions du concept d'institution, on peut ainsi chercher à concilier les apports de deux grandes approches de l'action publique lors de l'analyse de données empiriques recueillies dans divers champ d'intervention publique (école, travail social, développement durable) : d'une part, une approche que l'on peut qualifier de structuraliste et critique, attentive aux permanences et aux récurrences des idées, des modes de faire et des effets de l'action publique / étatique, et qui envisage les différentes instances publiques / étatiques avant tout comme des appareils de domination ; d'autre part, une approche que l'on pourrait qualifier d'individualiste et de pragmatique, attentive aux processus contingents à travers lesquels des acteurs (ré-)élaborent sans cesse l'action publique « au concret » -ses idées, ses rationalités, ses formes pratiques-ainsi que ses effets émergents -voulus et non-voulus-sur la réalité sociale ,
analyse : il ne s'agit plus de savoir si on assiste au déclin (voire à la fin) des institutions publiques ou à la modernisation des formes de l'action publique, mais d'étudier leurs mouvements pluriels et leurs réorientations paradoxales. Cela est réalisé à travers un travail typologique qui prend pour objet aussi bien les « fondements » (symboliques, normatifs, pratiques?), que le caractère émergent, chaotique des formes de l'action publique : il s'agit alors de modéliser à la fois comment des schèmes institués ouvrent un champ des possibles à l'action publique ordinaire et à la fois par quels mécanismes l'action publique ordinaire, confrontée à un environnement désordonné, se redéfinit, en rétroagissant sur l'ordre symbolique des institutions publiques ,
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