Mises en espace des sociétés de la connaissance par les universités et les mobilités étudiantes - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Hdr Année : 2012

How Universities and Students' practices spatialize Knowledge Societies

Mises en espace des sociétés de la connaissance par les universités et les mobilités étudiantes

Myriam Baron

Résumé

For those interested in spatial structuring of universities and geographical characteristics of students' mobility, the notion of Knowledge Society is often considered as a background. Before investigating "How Universities and Students' practices spatialize Knowledge Societies", this work offers an inventory of indicators often used to illustrate these kinds of Societies and spatial differentiations that they reveal, but their emblematic spaces. Second, the work is based on databases that reflect training offer in French universities and characteristics of student mobility between institutions and between cities. Comparing students' mobility with training opportunities highlights limits of common classifications to describe realities of students' practices. Comparing students' mobility with inertia spatial structures due to universities put into perspective the recent choices made in terms of academic planning or planning by universities. The territorial anchoring of such equipment does not fall within the same time frames as training courses for students, deadlines which are subject politicians. This results in a very low "cap" the reports drawn up during different periods hinges that have marked the history of the University. Considering these approaches, three research fields are proposed. First of all, students' practices are studied during the training, to better understand the phenomenon of migration "deferred", the less attractiveness of Paris to ties with the decentralization of training sites. Expanding the perspective, it's also working on linkages between students' migration, population decline and academic facilities in a European context marked by population decline. Finally, already noted in the missions of the University, the dissociation is stronger and stronger between training activities, ubiquitous, and more specific research activities. It is to focus on the practices of researchers 'revealed' by their publications and to investigate the discrepancies between trends in training and those specific to research.
Pour qui s'intéresse aux structurations spatiales des universités et aux caractéristiques géographiques des mobilités étudiantes, la notion de Société(s) de la Connaissance constitue souvent une toile de fond sur laquelle prend appui nombre de démonstrations. Avant d'explorer les différentes " mises en espace des sociétés de la connaissance par les universités et les pratiques étudiantes ", ce travail propose de dresser un inventaire des indicateurs souvent mobilisés pour rendre compte de ces sociétés de la connaissance et des différenciations spatiales qu'ils révèlent, mais aussi de leurs espaces emblématiques. Dans un deuxième temps, le travail s'appuie sur les bases de données qui rendent compte de l'offre de formations dans les universités françaises et des caractéristiques des mobilités étudiantes entre établissements et entre villes. Les mises en regard des mobilités et sédentarités étudiantes avec les offres de formation soulignent les limites des nomenclatures proposées pour approcher plus finement les réalités des pratiques étudiantes. Les mises en regard des mobilités étudiantes avec l'inertie des structures spatiales des universités permettent de remettre en perspective les choix récents faits en termes d'aménagement du territoire universitaire voire d'aménagement du territoire par les universités. L'ancrage territorial de tels équipements ne s'inscrit pas dans les mêmes temporalités que les parcours de formation des étudiants, les agendas et autres échéances auxquelles sont soumis les responsables politiques qui relaient une partie de la demande économique et sociale. Il en résulte une très faible " capitalisation " des bilans dressés au cours des différentes périodes charnières qui ont marqué l'histoire de l'Université. Dans le prolongement de ces approches, 3 pistes de recherche sont proposées. Il s'agit tout d'abord d'étudier les pratiques étudiantes durant les parcours de formation, de mieux cerner le phénomène de migrations " différées ", le moindre attrait de Paris en liens avec la déconcentration des lieux de formation. En élargissant les perspectives, il s'agit de travailler aussi sur les liens entre migrations étudiantes, décroissance démographique et équipements universitaires dans un contexte européen marqué par la décroissance démographique. Enfin, il a déjà été souligné dans les missions de l'Université, la dissociation de plus en plus forte entre activités de formation, ubiquistes, et activités de recherche, plus spécifiques. Il s'agit de se focaliser sur les pratiques des chercheurs " révélées " par leurs publications et de s'interroger sur les décalages entre tendances propres aux formations et celles propres à la recherche.
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Dates et versions

tel-00787776 , version 1 (12-02-2013)

Identifiants

  • HAL Id : tel-00787776 , version 1

Citer

Myriam Baron. Mises en espace des sociétés de la connaissance par les universités et les mobilités étudiantes. Géographie. Université Paris-Diderot - Paris VII, 2012. ⟨tel-00787776⟩
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