The Environmental Violence of Volatility - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Pré-Publication, Document De Travail Année : 2013

The Environmental Violence of Volatility

Résumé

Since the Brundtland report in 1987, at the start of the series of United Nations Conferences on the Environment and Development, the world population has grown by more than it was in the time of Adam Smith. Oil consumption has increased by 40% and the trend is similar for other exhaustible resources, such as metal and fish. The loss of biodiversity continues to reduce flora and fauna at an almost constant rate. Deforestation approximately equivalent to the area of England occurs every year. Despite all the warnings from scientists, the rate of degradation is not decreasing. But economic activity - consumption and saving - has grown faster than the global population. Why does the world not adapt to the boundary conditions of the planet? Why is nature being devoured? This work responds to this question in a very professional way: the economy is badly run, and not for the reasons stated by Marxists. Over the past 25 years, finance has held the wheel of the global supertanker. By globalization, by the increase of savings, and by the technical innovations of the financial markets, its power over the economy has become dominant. Finance is in charge. But the price-signal that it produces is surrounded by fog. The author explains why this is, and analyses the consequences for the near future.
Depuis le rapport Brundtland de 1987 qui fut à l'origine de la série des Conférences des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement, la population mondiale s'est accrue de plus que ce qu'elle était du temps d'Adam Smith. La consommation de pétrole a augmenté de 40% et la tendance est analogue pour les autres ressources épuisables tels que les métaux et les poissons. La perte de biodiversité continue à réduire la faune et la flore à un rythme quasi constant. Les forêts sont rognées chaque année de la surface de l'Angleterre environ. Malgré toutes les alertes des scientifiques, les vitesses de dégradation ne diminuent pas. En revanche l'activité économique, consommation et épargne, progresse plus vite que la population. Pourquoi le monde ne s'adapte-t-il pas aux conditions limites de la planète ? Pourquoi la nature est-elle dévorée ? Cet ouvrage répond de façon très précise à cette question : l'économie est mal conduite, pour d'autres raisons que celles invoquées par les marxistes. Depuis les 25 dernières années, c'est la finance qui tient la passerelle du supertanker mondial. Par la globalisation, par l'augmentation de l'épargne, et par les innovations techniques des marchés financiers, son pouvoir sur l'économie est devenu prépondérant. Elle est aux commandes. Mais les signaux-prix qu'elle fabrique sont dans la brume. L'auteur explique pourquoi et analyse les conséquences pour le futur proche.
Fichier principal
Vignette du fichier
EVofV_19-6-2013.pdf (2.16 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Loading...

Dates et versions

halshs-00835669 , version 1 (19-06-2013)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00835669 , version 1

Citer

Nicolas Bouleau. The Environmental Violence of Volatility: How Neoliberal Economy Obscures Information about the State of the Planet. 2013. ⟨halshs-00835669⟩
364 Consultations
3989 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More