El mal de la loa chez Ruzante. Compassion ou métier ?
Résumé
El mal de la loa chez Ruzante. Compassion ou métier ? Le personnage Ruzante, dans la Pastoral, se présente en disant " Ho el mal de la loa ". La lecture du théâtre de Ruzante à la recherche de ce " mal de la louve " met en évidence que le mal en question, souvent présenté comme l'image réaliste de la faim dont souffrent les paysans, pouvait être tout autant la recherche permanente, par un personnage pour lequel seul compte le corps, du plaisir de manger (lié, à tout moment, au plaisir sexuel), que l'expression d'une faim endémique. On est donc davantage dans la lignée traditionnelle de la satire du vilain que dans celle d'une compassion vis-à-vis des paysans : au terme du parcours, on trouve dans les textes d'Angelo Beolco, missus du patricien Alvise Cornaro, plus de littérature et de métier (dans le sens de la mise en place d'un répertoire, scénique et langagier, dont le " mal de la loa " fait partie) que de réalisme.
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