Remittances and the prevalence of working poor
Résumé
This paper focuses on the relationships between remittances and the share of individuals working for less than 2$ US per day. It is based on an original panel dataset containing information related to remittances in about 80 developing countries and to the number of workers being paid less than 2 dollars per day as well. Even after factoring in the endogeneity of remittance inflows the results suggest that remittances lead to a decrease in the prevalence of working poor in receiving economies. This effect is stronger in a contex of high macroeconomic volatility but is mitigated by the unpredictability of remittances : remittances are more effective to decreasing the share of working poor when they are easily predictable. Moreover, domestic finance and remittances appear as substitutes : remittances are less efficient in reducing the prevalence of working poor whenever finance is available.
Cet article porte sur la relation entre transferts de fonds et part des individus travaillant pour moins de deux dollars par jour. Il utilise une base de données originale contenant des informations sur les transferts de fonds dans 80 pays en développement ainsi que sur le nombre de travailleurs pauvres. Les résultats montrent que les transferts de fonds réduisent le nombre de travailleurs pauvres, contrôle fait de l'endogénéité. L'impact est plus prononcé en présence de volatilité macroéconomique et lorsque les montants des transferts sont mieux anticipés. Par ailleurs, l'accès au crédit et les transferts sont substituables, autrement dit l'efficacité des transferts dans la réduction de la pauvreté est moindre lorsque les marchés financiers sont plus développés.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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