Bahreïn : mise au pas de l'opposition légaliste, surenchère de la minorité radicale
Résumé
Dix ans après l'arrivée au pouvoir du roi Hamad succédant à son père Sheikh Isa al Khalifa, les espoirs de libéralisation politique qu'avaient suscités ses promesses de réforme et de rupture avec un passé marqué par la répression, se sont largement érodés. Tirant les leçons de l'impasse à laquelle avait abouti la stratégie de boycott des élections en 2002, la majorité des mouvements d'opposition a fait le choix de la participation en 2006. A un an du scrutin de 2010, ce choix ne semble pas avoir apporté tous les résultats escomptés : les inégalités sociales criantes sont toujours ressenties comme le produit d'une politique de discrimination à l'encontre de la majorité chiite. Depuis fin 2007, une nouvelle spirale de manifestations-répression s'est engagée entre les autorités et la minorité d'opposants refusant tout compromis avec le pouvoir en place.
Domaines
Science politique
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)