Sistemas de regadío y empresarios agrícolas en el norte de Sinaloa, México, 1900-1960. (Axe III, Symposium 14)
Résumé
La construcción de las principales obras de irrigación en México durante el periodo de 1900 a 1960 está relacionada con un doble interés, el fortalecimiento de dos entidades, el Estado y la empresa privada. Es decir, se da bajo un ambiente de correspondencia entre la política estatal, que pretende dar una mayor utilidad económica al suelo rústico (programas de deslinde de terrenos baldíos, fraccionamiento, colonización e irrigación) y la creación y fortalecimiento de la actividad empresarial en el campo y en general con el desarrollo económico de país. Los principales sistemas de irrigación en Sinaloa, hasta la primera mitad del siglo XX, tienen sus antecedentes en dicho proceso. La empresas dedicadas al cultivo y procesamiento industrial de la caña de azúcar, así como a la producción de tomate y garbanzo para la exportación, amparadas en el incentivo de la política de concesiones para el uso y aprovechamiento del agua de los ríos, serán las responsables de la construcción de los principales canales de irrigación, como fue el caso de: Los Tastes en 1892, ampliado entre 1901 y 1904 y denominado Los Mochis en Ahome; El Burrioncito entre 1901 y 1903 y El Cubilete entre 1924 y 1926, en Guasave; y los de San Joaquín, Navito y La Loma entre 1897 y 1905, Cañedo entre 1908 y 1911 y Rosales entre 1921 y 1932, en Culiacán. Entender el proceso de evolución y consolidación de una de las economías agrícolas más exitosas de México, como la sinaloense, conlleva al análisis y la explicación del uso y aprovechamiento de las aguas en la agricultura comercial, en este caso de las principales obras de derivación de las aguas de los ríos Fuerte y Sinaloa. Aspecto que se relaciona con el quehacer de los empresarios agrícolas y con la aplicación de la política pública en la zona de los valles de los municipios de Ahome y Guasave.
La construction des principales oeuvres d'irrigation au Mexique de 1900 à 1960est liée à un double intérêt: la consolidation de deux entités, celle de l'Etat et celle de l'entreprise privée. Cette consolidation se réalise dans un environnement de correspondance entre la politique de l'État qui preteñid donner de meilleurs rendements au sol rustique ( programmes de délimitation de terrains incultes, divisions, colonisation et irrigation) et, la création et la consolidation de l'activité d'entreprise agricole. Les principaux systèmes d'irrigations dans l'État de Sinaloa jusqu'à la première moitié du XXième siècle, trouvent leurs fondements dans ce processus. Les entreprises consacrées à la culture et au traitement industriel de la canne à sucre, ainsi qu'à la production de tomate et de pois chiches destinée à l'exportation, protégé par l'incitation à la politique de concessions pour l'exploitation des eaux de rivières, seront les responsables de la construction des principaux canaux d'irrigation, comme se fut le cas pour: Los Tastes en 1892 (par la suite développés entre 1901 et 1904 et nommés Los Mochis) dans Ahome, El Burrioncito de 1901 à 1903, dans Guasave, El Cubilete de 1924 à1926, ainsi que ceux de San Joaquín, Navito et La Loma de 1897 à 1905 et à Culiacán, ceux de Cañedo de 1908 à 1911 et de Rosales de 1921 à 1932. De la même façon, elles eurent de l'influence sur la création des grands travaux de rétention, comme les barrages: celui de Sanalona (1939-1948) à Culiacán et celui de Miguel Hidalgo à El Fuerte (1953-1956). Comprendre le processus d'évolution et de consolidation de l'une des plus prospères économies agricoles du Mexique , telle que celle de Sinaloa conduit à l'analyse et l'explication de l'exploitation des eaux dans l'agriculture comérciale, dans ce cas des principaux travaux de dérivation des eaux des fleuves Fuerte et Sinaloa. Cet aspect est totalement lié au travail des entreprises agricoles et à l'application d'une politique publique dans la zone des vallées des communes de Ahome et Guasave.
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