Gli uomini come Benvenuto non hanno da essere ubrigati alla legge : art, droit et politique dans la Vita di B. Cellini
Résumé
Les thématiques juridiques ont dans la Vita une présence capillaire et multiforme. Elles ne reflètent pas seulement les innombrables affaires judiciaires qui ont conduit Cellini à comparaître face à des tribunaux criminels et civils, mais expriment une constante exigence de justice qui se traduit par un jeu incessant entre offenses et injustices subies (ingiurie), causes à plaider et droits à défendre (ragioni), réparations à obtenir y compris par des moyens violents (vendette). A un autre niveau, celui du portrait de l'auteur en artiste souverain, la langue du droit commun public joue un rôle décisif. Cellini se sert en effet de formules du Corpus iuris civilis très prisées par l'absolutisme naissant pour affirmer la souveraineté de son personnage artiste et créer pour lui un régime dérogatoire équivalent à celui des princes. C'est bien parce qu'elle est la langue de l'expérience du pouvoir dans les cours et les chancelleries que la langue juridique apparaît subrepticement dans la Vita et contribue à y définir l'identité même de l'artiste.
Origine :
Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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