La vision de la femme dans le Corbacho d'Alfonso Martínez de Toledo
Résumé
Los autores medievales no transmiten una visión matizada de la mujer. Se la admira sin reservas o se la critica sin moderación. Este tipo de visión binaria ya venía sugerida en el texto bíblico con la figura de Eva opuesta a la de la Virgen. El amor cortés irá hasta divinizar a la mujer. Como reacción a tal divinización vio la luz un movimiento misógino que no hizo más que recuperar los clichés vehiculados por una larga tradición. Tales ideas estaban tan admitidas que no era necesario demostrarlas. La estructura misma de los capítulos de la segunda parte del Corbacho da buena cuenta de ello. Martínez de Toledo hace de la mujer un retrato moral tipo, sintético y sin matices. La caricutura consiste en considerar que los defectos de una mujer, mencionados a modo de ilustración, se aplican a todas las mujeres sin excepción.
La femme n'inspire pas de vision nuancée chez les auteurs médiévaux. Elle est admirée à l'extrême ou critiquée sans modération. Le texte biblique suggérait déjà ce type de vision binaire en opposant Ève à la Vierge. L'amour courtois poussera l'admiration vouée à la femme jusqu'à la diviniser. Par réaction, un mouvement misogyne se mettra en place, récupérant tous les clichés véhiculés par une longue tradition. Ces lieux communs sont tellement admis de tous que la démonstration n'est plus à effectuer. C'est bien ce que suggère la structure des chapitres de la deuxième partie du Corbacho. Martínez de Toledo s'emploie à dresser un portrait moral type qui laisse supposer que la femme est un être synthétique sans nuances. La caricature consiste à considérer que les défauts recensés chez l'une d'elles sont applicables à l'ensemble des femmes sans exception.
Domaines
Littératures
Origine : Accord explicite pour ce dépôt
Loading...