Un paternalisme juridique Les hommes de la Société générale des prisons (1877-1900)
Résumé
En instituant des réunions périodiques où sont examinées toutes les questions ayant trait au régime pénitentiaire ou pénal, en assurant la publicité la plus large à ses travaux au moyen d'un bulletin, en apportant son “concours” aux institutions, la Société générale des prisons se veut et va devenir un vaste centre d'études, d'actions et d'informations sur la question pénitentiaire, les pénalités et, plus largement, permet d'entrevoir quels sont les problèmes posés aux hommes de ce temps à travers le pénal. Ceci afin d'aboutir à la réalisation de son projet, extrêmement vaste et flou : contribuer à l'amélioration du régime pénitentiaire en France.C'est de ces hommes, de leur présence, de leur statut, que cette recherche est partie, afin de tenter de comprendre l'ossature de cet espace, l'essence de ce projet de réforme pénitentiaire que les élites au XIXème siècle considèrent comme l'un des principaux moyens qui permettra de résoudre la question sociale. Cette “filiation” du pénal au social apparaîtra dans un savoir-faire et des modalités d'organisation autant que dans la similitude de préoccupations et d'objectifs que portent des hommes aux mltiples casquettes. On y trouve une Une logique de l'action et du pragmatisme, la valorisation d'un savoir expert exercé en un espace privé “au détriment” d'un engagement public par son statut, sa forme et son espace. il ya ici un mode d'exercice du politique qui ne s'avoue pas sur ce registre, une forme apolitique de l'engagement qui a néanmoins pouvoir et capacité à bouleverser l'ordre social et politique.
Origine :
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