Le Haut-Languedoc, de la déprise à l'intégration : évolution des approches sociales de l'environnement et des paysages
Résumé
A partir del análisis de las evoluciones del paisaje, considerado a la vez en tanto que expresión perceptible y sintética de los sistemas territoriales e indicador privilegiado de sus mutaciones, el estudio diacrónico de la manera cómo han sido tenidas en cuenta, preservadas y valorizadas las cualidades medioambientales del Parque Natural Regional del Alto Languedoc a lo largo del último medio siglo, pone sucesivamente en escena diferentes actores y confronta sus estrategias y sus prácticas a los efectos de una serie de tendencias básicas. Tres períodos distintos se distinguen claramente: a comienzos de la segunda mitad del siglo XX, en un contexto a la vez de profunda crisis y de afirmación de la vocación turística, fueron en primer lugar el estado, sus diversas administraciones y sus organismos los que tomaron la iniciativa. No fue hasta la creación del Parque Natural Regional, a comienzos de los 70, cuando el declive demográfico se estabilizó o incluso se invirtió ligeramente, que los colectivos locales comenzaron a implicarse más en las problemáticas de preservación de la calidad del paisaje y del patrimonio ecológico, en la perspectiva global de un desarrollo local respetuoso con los recursos medioambientales. Pero a la vista de los objetivos fijados, la escasez de los medios empleados –financieros, jurídicos, políticos- no ha brindado demasiadas posibilidades a los actores locales para influir en los procesos de transformación de los paisajes. La relativa debilidad de las entidades surgidas de las recomposiciones territoriales de los años 1990-2000 tiende a favorecer cada vez más la estrategia a nivel departamental: traspaís boscoso y montañoso, el Alto Languedoc se encuentra en efecto cada vez más integrado en el sistema global de las áreas metropolitanas vecinas (Montpellier, Toulouse), en tanto que periferia recreativa y residencial.
Appuyée sur l'analyse des évolutions du paysage, saisi à la fois en tant qu'expression perceptible synthétique des systèmes territoriaux et indicateur privilégié de leurs mutations, l'étude diachronique de la manière dont ont été prises en compte, préservées et valorisées les qualités environnementales dans le PNR du Haut-Languedoc, tout au long du dernier demi-siècle, met successivement en scène des acteurs différents et confronte leurs stratégies et leurs pratiques aux effets d'un certain nombre de tendances lourdes. Trois périodes distinctes se dégagent assez nettement : au début de la deuxième moitié du vingtième siècle, dans un contexte de profonde déprise et d'affirmation simultanée de la vocation touristique, c'est d'abord l'Etat, ses administrations et ses organismes, qui paraissent maîtres du jeu. Il faut attendre la création du Parc Naturel Régional, à l'orée des années 70, alors que le déclin démographique se stabilise ou s'inverse même légèrement, pour que les collectivités locales se saisissent davantage des problématiques de préservation de la qualité des paysages et du patrimoine écologique, dans une perspective globale de développement local respectueux des ressources environnementales. Pourtant, au regard des objectifs affichés, la modestie des moyens – financiers, juridiques, politiques – mis en œuvre n'a guère donné de prise aux acteurs locaux pour peser sur les processus en cours de transformation des paysages. La relative faiblesse des entités issues des recompositions territoriales des années 1990-2000 tend dorénavant à favoriser l'échelle stratégique départementale : arrière-pays boisé et montagneux, le Haut-Languedoc se trouve de la sorte intégré de manière croissante dans le fonctionnement global des aires métropolisées voisines (Montpellier, Toulouse), en tant que périphérie récréative et résidentielle.
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