On Worshipped Ancestors and Pious Donors
Résumé
The article presents a short overview of extant portraits dating from the 13th to the early 20th century in order to show how such images contributed to the legitimisation of the secular and religious nobility's power. It brings forth the conventions that have informed these images by focusing on a few themes (relative/respective positions/postures of husband and wife, frontality, hieratism, the holding of a cup, furniture, entourage, setting) and by drawing comparisons with the Chinese and Tibetan Buddhist pictorial traditions.
Jusqu'au XXe siècle, la représentation de la figure humaine a fait l'objet d'un certain nombre d'interdits et de précautions chez les Mongols. Celle-ci est fortement liée à la religion, à la mort et au pouvoir : on représente selon certaines conventions l'ancêtre divinisé qui protège le clan. À travers un panorama rapide de portraits mongols (essentiellement en peinture), je chercherai à montrer comment ces peintures participent de la légitimation du pouvoir de la noblesse séculière et bouddhique mongole du XIIIe au début du XXe siècle.
Je tenterai de dégager les conventions de ces peintures sur plusieurs siècles à travers quelques thèmes (positions respectives du mari et de la femme, frontalité, hiératisme, présence d'une coupe à la main, mobilier, entourage, cadre), en effectuant quelques comparaisons avec les deux principales traditions picturales qui les ont influencées : la peinture chinoise et la peinture bouddhique.
Je tenterai de dégager les conventions de ces peintures sur plusieurs siècles à travers quelques thèmes (positions respectives du mari et de la femme, frontalité, hiératisme, présence d'une coupe à la main, mobilier, entourage, cadre), en effectuant quelques comparaisons avec les deux principales traditions picturales qui les ont influencées : la peinture chinoise et la peinture bouddhique.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)