Resistance to work in post-taylorian organisations - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Pré-Publication, Document De Travail Année : 2008

Resistance to work in post-taylorian organisations

Résumé

The globalisation of economy allow us an insight into – perhaps not the disappearance of actors and all forms of action, at least the elimination and an abeyance of modes of resistance and protest. Globalisation sanctions the market and it generates a separation between economy and society, thus rendering the resurgence of the actor unlikely. However, numerous studies note the constraining nature of the new forms of organisation of work which are, to a large extent, based on the mobilising of subjectivity and an appeal to self-abnegation through the exaltation of competition and success. In this context, how can we grasp the forms of resistance, or even of opposition of wage-earners, since they seem, a priori, very weak and very discreet? What status can be assigned to them when their scope seems extremely restricted and has difficulty in making an impact on the productive model and when the latter, on the contrary, is constantly extending to become the reference point of practically all firms, be they private or public, industrial or services? On the basis of research carried out over a period of almost 18 months in a large firm in the metallurgical sector and focussed mainly on an approach to the work of the managers, a few elements in answer can be outlined, mainly by distinguishing between four types of action.
La globalisation de l'économie laisse entrevoir sinon une disparition des acteurs et toutes de formes d'action, au moins un effacement et une mise en sommeil des modes de résistance et de contestation. La globalisation consacre le marché génère une séparation entre l'économie et la société , rendant ainsi improbable un réveil des acteurs. Pourtant, nombreuses sont les études relevant le caractère contraignant des nouvelles formes d'organisation du travail qui reposent en grande partie sur un enrôlement de la subjectivité et un appel à un dépassement de soi à travers l'exaltation de la compétition et de la réussite . Pour rendre compte du caractère atone des salariés, il est parfois question soit de la peur soit d'un nouvel état d'aliénation. Comment dans ce contexte appréhender les formes de résistance, voire d'opposition des salariés, puisqu'elles semblent a priori bien faibles et bien discrètes ? Quel statut peut-on leur donner, quand leur portée paraît très circonscrite et ne parvient guère à ébranler le modèle productif, et quand ce dernier, au contraire, ne cesse de s'étendre pour devenir le point de référence de pratiquement toute les entreprises, privées comme publiques, industrielles ou de services ? Sur la base d'une recherche, menée pendant près de dix-huit mois dans une grande entreprise du secteur de la métallurgie et centrée principalement sur une approche du travail des cadres, il est possible d'esquisser quelques éléments de réponses en dissociant principalement quatre types d'action.

Domaines

Sociologie
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

halshs-00230234 , version 1 (31-01-2008)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00230234 , version 1

Citer

Olivier Cousin. Resistance to work in post-taylorian organisations. 2008. ⟨halshs-00230234⟩

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