Cénac-et-Saint-Julien. Grotte XIV. - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Autre Publication Scientifique Bilan Scientifique 2. DRAC Aquitaine. SRA. Année : 1996

Cénac-et-Saint-Julien. Grotte XIV.

Résumé

The works which we made this year concerned the lower layers 12 and 14 of the central part of the cavity as well as the layers “F and H” of the zone is and their indurate equivalent “Breach II and IV” of the North part. The lower layers have still delivered a lot of remains of Bears which, besides their small size, still present the various primitive characters already evoked previously. For example, the petrosal bone presents a particular morphology, a little different from that of the Petrosal bone of Ursus deningeri of Nauterie (La Romieu, Gers): the entoconide of lower M1, rarely tricuspid, is mostly almost monocuspid with a denticle forwards. Finally, lower M3 is little in the form of kidney. The fauna identified in the Upper Layers - that we mainly exploited this year - obliges us to age the date which we proposed until now. Indeed, these levels notably deliver us more and more remains of a small Canidae very close to Canis etruscus (mosbachensis) (we shall not go here into the debate Canis mosbachensis - Canis etruscus) and much smaller than the mindel / rissian Wolf. Furthermore, the other taxa (Panther, small Lynx, Meles meles atavus) present an outright ancient appearance which, considering the ecology of the represented animals (Deer, Roe deer, Dicerorhinae) indicates stages 13 or 15 of the isotopic curve. We shall remind that we have founded in these layers some traces of human activities (chips, fragment of jasper, cut-marks on a metacarpus of Roe deer) what give us some evidence of the ancient human settlement in this region. The presence of Thar indicates us that these layers are older than the stage 6 (this animal is replaced in the Dordogne by Ibex from the beginning of this stage), what has just been confirmed by the dating U/Th of two samples of the stalagmitic floor which seals the superior levels of the cave (Y. Quinif, Mons): Upper: XIV-95 (2): 99500 +8800 / -8100 years (230Th/232Th low); Bottom: XIV-95 (3): 124500 +7600 / -7100 years.
The geologic studies are a work in hand (J.-P. Texier) but already we can note that three dynamic processes acted in this cave: Fluviatile (Lower Unit = layers 21 to 6), base level close to the cave! Debris-flow (Middle Unit = Br.IV to I and layers H, G, F); Runoff (Upper Unit = stalagmitic floor). The palynological studies (D. Vivent) will be directed to the Upper layers because it turns out that the lowest layers are too poor in pollens to be studied.
Les travaux que nous avons effectués cette année ont porté sur les niveaux inférieurs 12 et 14 de la zone centrale de la cavité ainsi que sur les niveaux « F et H » de la zone est et leur équivalent bréchifié « Brèches II et IV » de la zone Nord. Les niveaux inférieurs ont encore livré de très nombreux restes d'Ours qui, outre leur petite taille, présentent encore les différents caractères primitifs déjà évoqués les années précédentes. Ainsi, par exemple, les portions pétreuses de temporal possèdent une morphologie particulière, quelque peu différente de celle des rochers des Ours de Deninger de Nauterie à la Romieu (Gers) : l'entoconide des M1 inférieures, rarement tricuspide, est le plus souvent presque monocuspide avec un petit denticule vers l'avant. Enfin, les M3 inférieures sont très peu réniformes. La faune identifiée dans les niveaux supérieurs – que nous avons principalement exploités cette année – nous oblige à vieillir la datation que nous proposions jusqu'à présent. En effet, ces niveaux nous livrent notamment de plus en plus de restes d'un petit Canidé très proche de Canis etruscus (mosbachensis) (nous ne rentrerons pas ici dans le débat Canis mosbachensis – Canis etruscus) et beaucoup plus petit que le Loup mindel/rissien. De plus le reste de la faune (Panthère, petit Lynx, Meles meles atavus, ...) présente un net cachet ancien qui, compte tenu de l'écologie des formes représentées (Cerf, Chevreuil, Dicerorhinae, ...) indique les stades 13 ou 15 de la courbe isotopique. Nous rappellerons pour mémoire qu'il s'agit des niveaux qui ont livré des traces d'activités anthropiques (éclats de silex, débris de jaspe, traces de découpe sur un métacarpe de Chevreuil) ce qui apporte quelques témoignages de la présence humaine ancienne dans cette région. La présence du Thar nous indique que ces niveaux sont antérieurs au stade 6 (ce taxon est remplacé en Dordogne par la Bouquetin à partir du début de ce stade), ce qui vient d'être confirmé par la datation U/Th de deux échantillons du plancher stalagmitique qui scelle les niveaux supérieurs de la grotte (Y. Quinif, Mons) : Haut : XIV-95 (2) : 99500 +8800 / -8100 ans (230Th/232Th faible) ; Bas : XIV-95 (3) : 124500 +7600 / -7100 ans. Les études géologiques sont en cours (J.-P. Texier) mais d'ores et déjà on peut noter que trois processus dynamiques ont agi dans cette grotte : Fluviatile (ensemble inférieur = c.21 à 6), niveau de base proche de la grotte ! Debris-flow (ensemble moyen = Br.IV à I et c.H, G, F) ; Ruissellement (ensemble supérieur = plancher stalagmitique). Les études palynologiques (D. Vivent) seront orientées vers les niveaux supérieurs car il s'avère que les niveaux inférieurs sont trop pauvres en pollens pour être étudiés.
Fichier non déposé

Dates et versions

halshs-00138011 , version 1 (23-03-2007)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00138011 , version 1

Citer

Jean-Luc Guadelli. Cénac-et-Saint-Julien. Grotte XIV.. 1996, pp.23. ⟨halshs-00138011⟩

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