Les infrastructures de transport et la logique financière du partenariat public-privé : quelques paradoxes - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Revue Française d'Economie Année : 2002

Les infrastructures de transport et la logique financière du partenariat public-privé : quelques paradoxes

Alain Bonnafous
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 833290

Résumé

Transport Infrastructures and Public-Private Partnership Financing: Some Paradoxes. - The opportunity of private financing, building and operating of new infrastructure projects is more and more frequently explored by public authorities in the world. This trend is justified by various reasons. This paper concerns one of them which is a lower need of public financing and more specifically some questions: what is the consequence on public financing of a weak profitability rate of the project according to a public or private operator? is the “private going” only relevant with high profitability rates?
One of the answer to these questions is what we call the paradox of profitability rate which can be formulated as following: the internal rate of return being supposed the same in the public and private case, the need of subsidies for a non self-financed project is higher with a private operator than with a public one, but the additional cost of the private issue is decreasing when the profitability rate of the project is itself decreasing.
This article proposes a general demonstration of this paradox and its policy oriented implications, including in the case of a better efficiency of the private operator.
L'implication d'opérateurs privés dans le financement, la construction et l'exploitation d'infrastructures publiques sont de plus en plus fréquemment explorées par la puissance publique. Cette tendance a ses raisons, dont le souci de minimiser la dépense publique qui est souvent évoqué. Mais quelles sont les conséquences d'une faible rentabilité financière du projet sur le choix entre opérateur public ou privé ? Le choix du privé n'est-il pertinent que lorsque cette rentabilité est forte ?
La réponse à ces questions tient, en particulier, à un paradoxe de la rentabilité financière : en supposant que les opérateurs publics et privés aient la même efficience, tout projet qui ne peut être autofinancé requiert plus de subvention si le privé est choisi, mais le surcoût correspondant pour les finances publiques est d'autant plus faible que la rentabilité du projet est elle-même faible.
Cet article propose une démonstration de ce paradoxe et en décline quelques conséquences, y compris en cas de meilleure efficience de la part de l'opérateur privé.
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halshs-00079845 , version 1 (11-04-2007)

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Citer

Alain Bonnafous. Les infrastructures de transport et la logique financière du partenariat public-privé : quelques paradoxes. Revue Française d'Economie, 2002, XVII (1), pp. 173-194. ⟨10.3406/rfeco.2002.1458⟩. ⟨halshs-00079845⟩
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