L'éducateur spécialisé à travers ses discours : une question d'identité
Résumé
The specialized educator through his speeches : a question of identity
The trade of specialized educator is crossed in a quasi permanent way by the question of its professional identity. Here a trade which wonders not as well about its legitimacy to exert as on the whole of competences and know-how which organize it.
This research does not have as an ambition to solidify or describe what melts or what should found in the ideal the identity of the specialized educators. It does not have as an ambition to make the analysis of emanating speech of social workers who milked with their own professional identity. Clearly, the method of analysis falls under a ethno-sociolinguistic prospect, i.e. a method which will seek the speeches where they carry out, and which assumes in a final way that the linguistic materials collected do not constitute a truth general applicable to all the specialized educators, but are actually only the demonstration of relative professional speeches, in a precise space and at one given moment.
The method of treatment of the speeches wants to be empirical. The categories of analysis thus emanated from the recording and the transcription of the talks, and were not conceived a priori. With an analysis of contents an analysis of the speech succeeds lexical entry, the whole relating at the same time to professional writings in situation, explicit talks and investigations. The unit is located in the historical and institutional context of development and exercise of this profession.
The speeches of the educators make the demonstration of a trade which at the same time does not cease asserting a scientific legitimacy, serious of the profession, and which, at the same time refuses to codify its professional practices around a precise scientific corpus, worked out, and validated by the scientific community. That creates a kind of professional culture of the approximation, culture where a need for legitimacy and recognition is played counters professions which, they, profit already from a recognition and a social prestige and whose educators borrows a great number of terms.
The trade of specialized educator is crossed in a quasi permanent way by the question of its professional identity. Here a trade which wonders not as well about its legitimacy to exert as on the whole of competences and know-how which organize it.
This research does not have as an ambition to solidify or describe what melts or what should found in the ideal the identity of the specialized educators. It does not have as an ambition to make the analysis of emanating speech of social workers who milked with their own professional identity. Clearly, the method of analysis falls under a ethno-sociolinguistic prospect, i.e. a method which will seek the speeches where they carry out, and which assumes in a final way that the linguistic materials collected do not constitute a truth general applicable to all the specialized educators, but are actually only the demonstration of relative professional speeches, in a precise space and at one given moment.
The method of treatment of the speeches wants to be empirical. The categories of analysis thus emanated from the recording and the transcription of the talks, and were not conceived a priori. With an analysis of contents an analysis of the speech succeeds lexical entry, the whole relating at the same time to professional writings in situation, explicit talks and investigations. The unit is located in the historical and institutional context of development and exercise of this profession.
The speeches of the educators make the demonstration of a trade which at the same time does not cease asserting a scientific legitimacy, serious of the profession, and which, at the same time refuses to codify its professional practices around a precise scientific corpus, worked out, and validated by the scientific community. That creates a kind of professional culture of the approximation, culture where a need for legitimacy and recognition is played counters professions which, they, profit already from a recognition and a social prestige and whose educators borrows a great number of terms.
Le métier d'éducateur spécialisé est traversé de façon quasi permanente par la question de son identité professionnelle. Voici un métier qui s'interroge non tant sur sa légitimité à exercer que sur l'ensemble des compétences et savoir-faire qui l'organisent.
Cette recherche n'a pas pour ambition de figer ou de décrire ce qui fonde ou ce qui devrait fonder dans l'idéal l'identité des éducateurs spécialisés. Elle n'a pour ambition que de faire l'analyse de discours émanant de travailleurs sociaux qui ont trait à leur propre identité professionnelle. Clairement, la méthode d'analyse s'inscrit dans une perspective ethno-sociolinguistique, c'est-à-dire une méthode qui va chercher les discours là où ils s'exécutent, et qui assume de manière définitive que les matériaux langagiers recueillis ne constituent pas une vérité générale applicable à tous les éducateurs spécialisés, mais ne sont en réalité que la manifestation de discours professionnels relatifs, dans un espace précis et à un moment déterminé.
La méthode de traitement des discours se veut empirique. Les catégories d'analyse ont ainsi émané de l'enregistrement et de la transcription des entretiens, et n'ont pas été conçues a priori. A une analyse de contenu succède une analyse du discours à entrée lexicale, le tout portant à la fois sur des écrits professionnels en situation, des entretiens et des enquêtes explicites. L'ensemble est situé dans le contexte historique et institutionnel de développement et d'exercice de cette profession.
Les discours des éducateurs font la démonstration d'un métier qui ne cesse à la fois de revendiquer une légitimité scientifique, et qui à la fois refuse de codifier ses pratiques professionnelles autour d'un corpus scientifique précis, élaboré, et validé par la communauté scientifique. Cela crée une sorte de culture professionnelle de l'approximation, culture où se joue un besoin de légitimité et de reconnaissance contre des professions qui, elles, bénéficient déjà d'une reconnaissance et d'un prestige social et dont l'éducateur emprunte un grand nombre de vocables.
Cette recherche n'a pas pour ambition de figer ou de décrire ce qui fonde ou ce qui devrait fonder dans l'idéal l'identité des éducateurs spécialisés. Elle n'a pour ambition que de faire l'analyse de discours émanant de travailleurs sociaux qui ont trait à leur propre identité professionnelle. Clairement, la méthode d'analyse s'inscrit dans une perspective ethno-sociolinguistique, c'est-à-dire une méthode qui va chercher les discours là où ils s'exécutent, et qui assume de manière définitive que les matériaux langagiers recueillis ne constituent pas une vérité générale applicable à tous les éducateurs spécialisés, mais ne sont en réalité que la manifestation de discours professionnels relatifs, dans un espace précis et à un moment déterminé.
La méthode de traitement des discours se veut empirique. Les catégories d'analyse ont ainsi émané de l'enregistrement et de la transcription des entretiens, et n'ont pas été conçues a priori. A une analyse de contenu succède une analyse du discours à entrée lexicale, le tout portant à la fois sur des écrits professionnels en situation, des entretiens et des enquêtes explicites. L'ensemble est situé dans le contexte historique et institutionnel de développement et d'exercice de cette profession.
Les discours des éducateurs font la démonstration d'un métier qui ne cesse à la fois de revendiquer une légitimité scientifique, et qui à la fois refuse de codifier ses pratiques professionnelles autour d'un corpus scientifique précis, élaboré, et validé par la communauté scientifique. Cela crée une sorte de culture professionnelle de l'approximation, culture où se joue un besoin de légitimité et de reconnaissance contre des professions qui, elles, bénéficient déjà d'une reconnaissance et d'un prestige social et dont l'éducateur emprunte un grand nombre de vocables.
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