Particularités architecturales des édifices de spectacles en Gaule Lyonnaise
Résumé
Dans les provinces gauloises, l'essentiel de la connaissance relative aux spectacles repose sur l'archéologie qui permet, selon les découvertes, de préciser la nature des spectacles qui étaient joués. Les édifices de spectacle ont la particularité, en Gaule, de combiner en un seul édifice des éléments caractéristiques du théâtre et de l'amphithéâtre.
La distinction proposée entre semi-amphithéâtre et théâtre-amphithéâtre, distinction qui ne repose que sur une observation de la taille de certaines parties de l'édifice ne peut être retenue. De plus, l'hypothèse associant les semi-amphithéâtres aux grands centres urbains et les théâtres-amphithéâtres aux agglomérations de moindre importance ne se vérifie pas.
Il est difficile, dans l'étude de ces constructions, de se référer aux modèles classiques italiens. Toutes les parties du théâtre romain ont été reprises et étudiées, mais chaque construction a ses particularités. L'auteur dénonce les dénominations abusives du type 'semi-amphithéâtre' et 'théâtre-amphithéâtre' et rappelle qu'il faut s'en tenir au vocabulaire vitruvien et aux faits archéologiques afin d'éviter toute confusion. Il note l'impossibilité de tirer de ces différentes variantes une typologie et souligne le particularisme gaulois : les modèles architecturaux romains ont été adaptés pour correspondre à des fonctions ludiques dont nous ne connaissons pas le contenu.
La distinction proposée entre semi-amphithéâtre et théâtre-amphithéâtre, distinction qui ne repose que sur une observation de la taille de certaines parties de l'édifice ne peut être retenue. De plus, l'hypothèse associant les semi-amphithéâtres aux grands centres urbains et les théâtres-amphithéâtres aux agglomérations de moindre importance ne se vérifie pas.
Il est difficile, dans l'étude de ces constructions, de se référer aux modèles classiques italiens. Toutes les parties du théâtre romain ont été reprises et étudiées, mais chaque construction a ses particularités. L'auteur dénonce les dénominations abusives du type 'semi-amphithéâtre' et 'théâtre-amphithéâtre' et rappelle qu'il faut s'en tenir au vocabulaire vitruvien et aux faits archéologiques afin d'éviter toute confusion. Il note l'impossibilité de tirer de ces différentes variantes une typologie et souligne le particularisme gaulois : les modèles architecturaux romains ont été adaptés pour correspondre à des fonctions ludiques dont nous ne connaissons pas le contenu.
Loading...